Danemark

Danemark

Du sud au nord

Après une première halte à Berne, nous envisagions un voyage assez direct avec une visite de Lübeck. La réalité du trafic nous a obligé à revoir nos priorités. Grève des cheminots allemands, donc beaucoup de monde sur les routes et autoroutes, donc bouchons et ralentissements et donc après une première étape qui nous a mené bien moins loin que souhaité, nous décidons dès le lendemain de changer de voie. Un peu plus à l’est, moins d’autoroute et un arrêt intermédiaire à Quedlinburg. La petite cité figurait parmi notre liste de lieux à visiter à l’occasion, laquelle s’est présentée fort à propos. Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, Quedlinburg recèle un nombre impressionnant de maisons à colombage (ou à pans de bois) toutes plus charmantes les unes que les autres. Une visite que nous ne regrettons pas malgré le léger détour qu’elle a occasionné.

Toujours en évitant les autoroutes les plus fréquentées de l’axe Hanovre-Hamburg, nous poursuivons le lendemain vers Lübeck. La ville hanséatique figure aussi sur notre liste des lieux à visiter. Son emplacement sur une île de la Trave invite à s’y arrêter. Et puis toute l’architecture des anciennes ville hanséatiques est aussi de nature à motiver une visite. Las, ce ne fut pas tout à fait à la hauteur de nos attentes. En fait, la ville est bien plus moderne qu’attendu. Les bâtiments qui rappellent le passé hanséatique sont rares, exception faite de quelques monuments emblématiques, lesquels méritent évidemment de s’y attarder un peu. Le massepain de Lübeck mérite en revanche largement sa réputation.

Le jour suivant nous arrivons au Danemark, via le ferry qui relie l’île allemande de Fehmarn à celle danoise de Lolland et nous poursuivons jusqu’à Møn pour voir les fameuses falaises (inscrites elles aussi au patrimoine naturel de l’Unesco). Et nous ne sommes pas déçus, c’est tout le contraire. Une randonnée intensive nous conduit au pied des falaises et le long de la mer sur une plage de galets entre eau et falaise. Et le lieu se mérite. La seule façon d’y accéder est d’emprunter des escaliers de bois construits pour atteindre la mer … et y remonter. Au total nous descendons 582 marches et remontons 496 marches un kilomètre plus loin, les falaises culminant à un peu plus de 100 mètres au-dessus de la mer. Notre randonnée d’une douzaine de kilomètres nous permet d’admirer une bonne partie des falaises, en partie depuis le bas, en partie depuis le haut.

Direction Copenhague le lendemain, non sans une brève halte à l’église de Keldby, célèbre pour ses fresques murales réalisées entre le 12e et le 16e siècle.



 

Hébergements

Une nuit sur l’aire de stationnement de Thüngersheim au bord du Main. Emplacement parfait avec électricité. Vidanges et prise d’eau à 500 mètres. Avantage, il est possible de mettre des pièces de 10 ou 20 cents pour l^’approvisionnement en électricité ou pour prendre l’eau

 

Une nuit sur une des aires de stationnement de Quedlinburg. Six places sur un grand parking aux portes de la ville. Electricité et vidange sur place. Bien plus calme que ce à quoi on pouvait s’attendre vu la localisation. Parfait pour visiter la ville.

 

Une nuit sur une des aires de stationnement de Lübeck, le long de la Trave, face à la vieille ville, grand parking ouvert aux camping cars, qui étaient assez nombreux. Aucun service. A une dizaine de minutes à pied de l’ancienne porte de la ville.

 

Deux nuits au camping Mon Klint Resort, très nature, aucun emplacement délimité, chacun se place comme il le souhaite, où il veut. Ambiance cool, accueil chaleureux. Bref, une première prise de contact des plus engageante avec le Danemark.