Provence

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Gordes et ses environs

Comme il y a deux ans, nous empruntons la D1075 pour rallier le Lubéron, via Sisteron. La route est agréable, la circulation limitée, idéal pour rallier le sud de la France. Sur le chemin, nous faisons une courte halte à Forcalquier puis traversons le Vaucluse jusqu’à l’Isle-sur-la-Sorgue où nous nous installons pour une dizaine de jours au camping La Sorguette qui a l’avantage d’être ouvert jusqu’au 15 octobre.


La cellule dételée, nous avons le pickup à disposition pour nos visites, que nous entamons le lendemain de belle manière avec Gordes, un des plus beaux villages de France. La surprise est au rendez-vous. Bien que perché, le village ne se découvre qu’au dernier moment et d’un seul coup. La vision est époustouflante, au point qu’une photo ne peut rendre ce que l’oeil perçoit. Vu de l’extérieur, le village mérite bien de faire partie des plus beaux villages de France. Son visage est tout autre à l’intérieur. La bourgade est en fait minuscule, on en fait le tour en moins d’une demi-heure. Hors saison à tout le moins, car en saison, la foule doit constituer un obstacle non négligeable au cheminement. A en juger par l’étendue des parking, ce doit être la cohue en permanence.


A proximité de Gordes se trouve l’abbaye cistercienne de Sénanque, toujours occupée par quelques moines. Mais une partie de l’ensemble architectural se visite. La route pour y parvenir et par endroit si étroite que tout croisement est impossible. Mais là encore nous sommes heureux de pouvoir faire ces découvertes hors saison. Sur place également, il n’y pas de véritable foule. La visite, guidée, se déroule donc dans d’excellentes conditions.


Les bories, maisons de pierre, sont une des curiosités de la région. Ces constructions sont souvent éparpillées ici et là, la plupart du temps dans des propriétés privées. Il existe cependant un village bien conservé et visitable à l’ouest de Gordes. Une visite s’impose. Et là aussi gare à la route particulièrement étroite.


L’Isle-sur-la-Sorgue est devenue, au fil des années, la deuxième localité la plus visitée du Vaucluse derrière Avignon. C’est aussi le paradis des antiquaires dont les échoppes s’alignent sur une des rues bordant la Sorgue. Et, pour couronner le tout, dimanche est jour de marché. Nous en profitons donc allègrement. D’autant que la ville est à une vingtaine de minutes à pied du camping. L’étendue du marché, divisé en une partie antiquités et une partie marché traditionnel, est gigantesque. Les étals couvrent pratiquement la moitié de la vieille ville. La Provence dans toute sa splendeur: soleil, chaleur, accent chantant, pastis, ne manquent que les cigales. La ville se caractérise aussi par un nombre impressionnant de roues à aube qui s’alignent le long des multiples canaux. Et même si elles ont perdu leur utilité première, elles continuent à tourner.


Hébergement

 

 

Nous établissons notre camp de base au camping La Sorguette à l’Isle-sur-la-Sorgue. Outre un rabais ACSI, il offre l’avantage d’être ouvert jusqu’au 15 octobre et est particulièrement bien situé pour notre découverte de la région. Tous les lieux qui nous avions dans l’idée de visiter se situent dans un rayon d’une trentaine de kilomètres, idéal. A l’entrée du camping trône du food-truck qui propose d’excellentissimes croques-monsieurs, hamburger et quiches uniquement réalisés avec des produits frais et la région. Le camping propose un accès direct à la Sorgue.