En route pour la Méditerranée, non pas pour quitter le pays cathare, mais pour un petit changement de paysage. Et changement il y a eu car arrivé au pied de Béziers, le temps s’est mis à l’orage à tel point qu’il a même neigé durant quelques minutes.
Nous nous établissons à Marseillan-Plage pour terminer les vacances, au bord de la mer, laquelle était suffisamment fraîche … pour ne pas s’y baigner. Et de surcroît, le vent a soufflé presque sans discontinuer jour après jour. Mais rien de rédhibitoire pour une petite balade sur la plage. Ni d’ailleurs dans les localités avoisinantes, à commencer par Marseillan, patrie du Noilly-Prat, excellent vermouth au demeurant.
Quelques kilomètres plus loin, et un jour plus tard, nous nous rendons à Narbonne qui nous enchante. Ville agréable, en ce qui concerne la partie ancienne tout au moins. Petit encas de midi aux halles, une halte à recommander. Puis en route pour Gruissan et ses salins aux couleurs chatoyantes et étonnantes. Et il était difficile de ne pas pousser à Gruissan-Plage connu pour ses maisons sur pilotis. Et il n’en manque pas, c’est devenu une petite ville aux multiples rues et allées en damier. Le charme des maisons de pêcheurs a définitivement disparu sous un tsunami touristique.
Béziers le jour suivant. Plus petite que Narbonne, et le charme en moins même si le coup d’oeil depuis l’ancien pont romain qui enjambe l’Orb reste une vue magique. En revanche, l’escalier des neuf écluses de Fonsérane sur le Canal du Midi tout proche, mérite amplement le détour et même une balade à pied le long du canal jusqu’au pont-canal qui enjambe l’Orb. Impressionnant.
Difficile d’être dans la région sans faire une visite à Sète. Nous entamons donc le tour de l’étang de Thau avec un arrêt à Mèze pour une assiette de poissons et crustacés à midi. Puis Sète qui nous laisse un peu sur notre faim. Une grande ville avec son caractère de ville à l’exception toutefois du charmant petit quartier de la Pointe Courte qui vaut bien le détour.
Et pour le dernier jour, une petite escapade à Cap d’Agde à la plage de la Conque qui étonne en raison de son sable noir et des strates rocheuses des falaises qui l’entourent. Nous renonçons en revanche à nous aventurer plus loin dans ce haut lieu du tourisme de masse. Même fermée en raison de risques d’éboulement, la petite plage suffit à notre bonheur.
Le lendemain, retour en Valais avec une halte à Aix-les-Bains pour y passer la nuit.
