Nord – Pas-de-Calais

Nord – Pas-de-Calais

Le Pas-de-Calais

On voulait voir les côtes anglaises et on n’a pas été déçu. Elles sont là, en face, bien visibles depuis la plage de Calais où nous passerons deux jours dont un pour une randonnée depuis le cap Blanc Nez. Et là-haut, la vue est encore plus saisissante. Mais par le menu. Nous visitons Calais à notre arrivée en début d’après-midi. L’aire de stationnement est assez proche du centre-ville. Calais est aussi la ville natale de Mme de Gaulle, épouse du général. Autant dire qu’il est omniprésent. On le voit même en compagnie de Churchill. Mais tout en tourne pas autour de ces pages sombres de l’histoire. D’autres, autrement plus sombres, y figurent également. Légende ou pas, l’histoire de ces hommes qui ont accepté de se sacrifier pour sauver leur ville illustre bien les rapports d’amour-haine avec l’Angleterre juste de l’autre côté du bras de mer, à la fois si loin et si proche.

La proximité, nous en faisons l’expérience le lendemain. Grâce aux transports publics gratuits, nous nous rendons au cap Blanc Nez distant d’une quinzaine de kilomètres. Et là l’Angleterre est encore plus proche, on pourrait presque la toucher. Le retour se fait à pied le long de la falaise puis de la plage. Nous passons au-dessus du premier projet de tunnel sous la Manche de la fin du 19e siècle dont il demeure une sorte de puits, bien entendu bétonné. Puis au-dessus de l’actuel tunnel, mais évidemment sans s’en rendre compte le moins du monde. Et le long de la plage sur la Manche, les ferries défilent sans discontinuer entre Calais et l’un ou l’autre port anglais.

Nous quittons Calais pour Ambleteuse en passant par le cap Gris Nez. Et là, la vue sur les côtes anglaise est encore plus saisissante. Nous sommes ici à l’endroit le plus étroit de la Manche. Inutile de dire qu’ici tout ou presque rappelle l’occupation allemande. Des ruines de bunker émaillent toute la côte, impossible d’y échapper. Au-delà de l’histoire, les caps réservent des panoramas époustouflants sur les plages paradis des promeneurs et des chars à voile. On a de la peine à s’en détacher.

A Ambleteuse, nous effectuons une petite virée au bord de la mer histoire d’admirer le fort, dernier vestige d’un ensemble de fortifications imaginées par Vauban, toujours pour contrer une éventuelle attaque anglaise. Le soir, nous décidons de souper au restaurant la Sand’s qui propose une table bistronomique alléchante avec des produits de la mer.

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