Provence

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Le sud du Lubéron

Le sud du Lubéron regorge également de villages perchés, tous plus charmants les uns que les autres. Le sixième jour nous emmène dans cette région sous un soleil toujours bien présent et des températures qui ne cessent de grimper.

Première halte à Oppède-le-Vieux, un village réputé abandonné, qui ne l’est pas tout à fait. D’une part les touristes sont bien présents, d’autre part, nous apprenons sur place que le village compte toute de même une quinzaine d’habitants à l’année. Ceci dit, il est vrai que la partie supérieure du hameau est à l’abandon.


Encore un des plus beaux villages de France, perché sur une colline tout en longueur. La topographie du lieu est plutôt étrange. L’arête sur laquelle le village s’est développé est assez étroite, trop pour permettre à deux rues de cheminer en parallèle. L’église marque l’extrémité du village. Le visiteur n’a plus alors que le choix de sortir du lieu par un chemin piéton qui rejoint une route en contrebas ou revenir sur ses pas.


Pas de crocodile ici. Le petit village médiéval de Lacoste s’accroche à sa colline. L’ensemble est charmant, mais semble plutôt désert. Peu de visiteurs, contrairement à nombre d’autre localités de la région. Et tout semble fermé. Dommage. En haut du village trône le château du marquis de Sade, fermé lui aussi.


A quelques kilomètres, le village de Bonnieux fait face à Lacoste. Plus animé que son voisin, il n’a en revanche pas le même charme. Nous ne nous y attardons guère.


Sur le chemin du retour au camping, nous faisons encore halte au pont Julien, un ancien pont romain bien conservé qui doit son nom à la proximité de la ville d’Apt, qui s’appelait  Colonia Apta Julia à l’époque romaine. Située sur la via Domitia romaine, le pont a été intégré au réseau routier français. Construit en 3 av. J.C., il a servi jusqu’en 2005 au trafic routier. Depuis il est dédié au trafic cycliste et piéton.