Périgord

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Les plus beaux villages de France

La suite du voyage nous a fait emprunter de forts pittoresques et surtout petites routes. Le périple de la journée nous a mené d’Abazine à Turenne, en passant par Beaulieu-sur-Dordogne, Curemonte et Collonge-la-Rouge. Au total, trois villages émargeant à l’association « Les plus beaux villages de France« . Ce qui n’est pas désagréable en soi car ces localités sont, pour la plupart, particulièrement charmante et toutes valent un arrêt. Mais de ce point de vue, notre premier arrêt de la journée fut pour Beaulieu-sur-Dordogne, un village certes charmant, mais ne faisant pas partie de ces plus beaux villages de France. Une petite flânerie dans le village, un café au bord de la Dordogne, une belle journée qui s’annonce.


La prochaine étape de la journée est Collonges-la-Rouge, mais en cours de route, nous croisons Curemonte, à moins que ce ne soit le contraire. Nous y arrivons par une route qui nous offre un point de vue de toute beauté sur l’imposant château du village. On ne voit que lui. Nous pique-niquons sur le parking situé un peu à l’écart du village avant une petite balade dans la localité, un peu vide sur le temps de midi. Et vu les deux véhicules qui encombrent le parking, il y a aussi peu de risque de se retrouver face à une horde de touristes.


Nous poursuivons notre route vers Collonges-la-Rouge. C’est ici que tout a commencé. J’entends par là, l’aventure des plus beaux villages de France. Cette petite localité, qui n’avait guère de curiosité à offrir pour attirer le touriste, a imaginé de s’allier avec d’autres du même acabit pour tout simplement trouver de quoi survivre et éviter le dépeuplement. Une soixantaine de maires ont fondé l’association qui a des règles, strictes: la population ne doit pas dépasser 2000 habitants, le village doit abriter au moins deux monuments protégés. L’idée a rapidement fait son chemin. De 66 en 1982, le nombre des Plus beaux villages de France est passé à 153. Et la plupart d’entre eux vaut vraiment le coup d’oeil.

A Collonges-la-Rouge, une visite de l’église s’impose. Elle a ceci de particulier qu’elle abritait les deux cultes, catholique et réformé. On y voit encore les deux autels et les deux parties bien séparées à l’intérieur de l’édifice.


Nous avions envisagé de passer la nuit sur l’aire de camping car du lieu. Mais une rencontre avec un couple valaisan en a décidé autrement. Ils nous ont vivement conseillé l’aire de Turenne. Nous mettons donc le cap sur Turenne, à une vingtaine de kilomètres tout au plus. Mais le GPS nous a emmené par des chemins de traverses au milieu des champs, ou presque, jusqu’à douter parfois que la route se poursuivrait. Mais finalement nous y sommes parvenus. Avec en prime un bel emplacement pour passer la nuit, avec vue sur le village.


Belle aire de camping car à Turenne pour passer la nuit avec vue sur le village. Vidange possible.