Difficile de rallier le pays basque sans traverser la France, une vérité de la palisse. Et l’objectif étant le pays basque, nous décidons de ne pas trop musarder en route, sans pour autant rouler à tombeau ouvert. Trois étapes d’environ 300 kilomètres pour rejoindre Pau dans un premier temps. La première nuit, nous la passons dans un camping de Meyrieu, à proximité de Valence. La seconde à Rodez, où nous prenons le temps d’une visite de la ville. Mais nous arrivons en fin d’après-midi. La halte pique-nique au Puy-en-Velay (halte obligatoire, mais ce sera pour le retour) nous a valu quelques surprises. Le GPS nous a conduit vers le sentier de Compostelle, un chemin agricole totalement défoncé, merci le pick-up et les quatre roues motrices, sans quoi c’eût été encore plus galère.
Pour en revenir à Rodez donc, la ville est charmante et mérite une petite halte. Ambiance médiévale, ruelles étroites, parfois même sombres. La ville est plantée sur une colline qui domine la rivière. Pour y parvenir ça grimpe. Rodez se mérite. Mais surtout, cet arrêt nous a donné quelques idées pour de prochaines vacances. L’Aveyron regorge de bastides et autres villages tous plus charmants les uns que les autres. Nous y reviendrons donc.
Hébergement
Camping municipal de Rodez
Camping municipal de Rodez, pratique, bon marché, au bord de la rivière, calme. Le seul handicap est qu’il faut grimper pour aller en ville, un bon quart d’heure à pied et de nombreux escaliers. Accueil très agréable. Le gérant vous donnera l’adresse d’un resto sympa où l’on mange très bien. Cerise sur le gâteau, pour nous donc, nous tombons sur une cellule Tischer.
La halte suivante est Pau où nous passons le week-end chez des amis de longue date que nous n’avons plus eu l’occasion de revoir depuis une vingtaine d’années. Petite balade en ville, histoire de revoir quelques endroits mythiques de la capitale béarnaise: le boulevard des Pyrénées, le château et surtout le quartier de Trespoey qui regorge de maisons victoriennes, certaines de toute beauté.
