Normandie

Normandie

Le débarquement

Notre première halte normande se fait dans le Cotentin, à Saint-Vaast-la-Hougue précisément. Non tant pour le lieu en lui-même, mais pour sa proximité avec Barfleur. Notre première visite est réservée à ce petit port de pêche. Nous en profitons pour une belle balade le long de la côte jusqu’au phare de Gatteville.

 


Nous consacrons plusieurs jours à déambuler dans les lieux les plus emblématiques du débarquement de Normandie et de fait, les visites sont toutes à la fois surprenantes et intéressantes. L’Histoire ne pèse pas trop ici, contrairement à la région de Verdun par exemple. Elle est pourtant bien présente. Les cimetières militaires succèdent aux bunkers ruinés. Impossible d’y échapper. Mais il y a un petit quelque chose qui rend l’atmosphère bien plus respirable, peut-être l’air du large, la proximité de la mer, les paysages, difficile à dire, encore plus à l’expliquer.

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir sillonné la région. Sainte-Mère-Eglise, son église et son parachutiste pendu. La Pointe du Hoc, petit territoire devenu américain encore marqué de trous d’obus. Le cimetière américain d’Omaha Beach, lieu de recueillement qui montre l’ampleur de la boucherie humaine que fut ce débarquement, les restes du port artificiel d’Arromanches, énormes épaves échouées sur la plage, le pont de Bénouville, plus connu sous son nom de guerre de Pegasus Bridge, et les nombreux musées et les encore plus nombreux bunkers qui se visitent. Et au final, au-delà des drames humains qui s’y sont déroulés, la visite de tous ces lieux n’a rien de morbide, de pesant. Elle est surtout une véritable une plongée dans l’Histoire, dans laquelle on se sent happé, immergé. On en ressort avec l’impression de mieux comprendre ce qui s’est passé.

  


  

Hébergement

Camping la Gallouette à Saint-Vaast-la-Hougue, avec vue sur la tour Vauban du lieu. Trois nuitées.

Camping La Capricieuse, camping municipal de Luc-sur-Mer, sur Sword Beach. Agréable et bon marché. Plage à 5 minutes à pied. Cinq nuitées.