Elbe
Après une nuit au camping Tripesce où nous avions passé des vacances plusieurs années auparavant lorsque les enfants étaient encore petit, nous prenons la route pour Livourne où nous attend le bateau. Finalement, tout se déroule le plus simplement possible, pas plus difficile que de prendre la navette ferroviaire au Simplon, sauf que l’embarquement est un peu plus long.
Elbe est truffée de petits villages comme Capoliveri, le plus proche du camping où nous nous rendons rapidement une fois arrivé pour une première prise de température des lieux. Joli village perché avec une vue à couper le souffle. On y aperçoit même au loin l’île de Monte Cristo chère à Edmond Dantès, le héro d’Alexandre Dumas.
Au pied de Capoliveri se niche le petit port de Porto Azzuro. Un lieu lui aussi plein de charme qui invite au farniente et à la flânerie. On y découvre un super restaurant.
Difficile de se rendre à Elbe sans faire une fois au moins le tour de l’île. Une journée suffit largement, y compris les haltes baignade. L’office du tourisme de chaque lieu propose également des guides des plus belles criques et plages qui sont le vrai trésor de cette île. Le Monte Capana, le plus haut sommet, mérite de s’y rendre. De là, on voit l’intégralité de l’île et, si le temps est assez clair, on aperçoit la Corse à l’horizon.
Portoferraio, le port du fer, est la capitale de l’île. Un port de plaisance, un port pour les gros transporteurs, une ville nichée sur une colline, plusieurs endroits sont charmant. L’inévitable visite nous mène bien entendu vers la résidence de Napoléon Bonaparte qui y a passé quelques mois d’exil avant de se languir de son pouvoir et de revenir sur les côtes française pour l’épisode dit « des cent jours » qui se termina abruptement à Waterloo.
Hébergement
Nous passons tout notre séjour au camping La Calanchiole, petit, mais extra avec sa propre plage isolée du reste, l’idéal pour une fin de saison. et d’ailleurs, quelques photos en disent plus que tout le reste.
